En début de législature, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s'est donné pour objectif de favoriser l'épanouissement des francophones en plaçant particulièrement le bien-être des enfants, des jeunes et des générations futures au cœur de son action.
En quatre années, des avancées majeures, dépassant parfois les objectifs initiaux ont été réalisées. Depuis 2019, l'action de la Fédération a en outre permis de surmonter plusieurs crises aiguës: COVID-19, la hausse des coûts de l'énergie, les inondations, la guerre en Ukraine,…
À chaque fois, le Gouvernement a répondu présent pour être aux côtés des secteurs et des francophones afin d’apporter des réponses concrètes. Cela s’est aussi traduit par un impact sur l'augmentation des dépenses exceptionnelles afin de répondre à ces crises.
Malgré ce contexte budgétaire difficile, qui l’est encore davantage pour d’autres entités publiques, la Fédération Wallonie-Bruxelles a voulu affirmer clairement ses ambitions et continuer à investir dans l'avenir. Des investissements sans précédent témoignent du volontarisme déployé depuis 4 ans.
Lors de ce conclave budgétaire, la volonté a été de présenter un budget responsable tout en confirmant les ambitions en faveur de l’avenir des francophones. À l'ajustement 2023, suite à une diminution de l’inflation et des paramètres macroéconomiques plus favorables qu’espérés, le résultat est meilleur que prévu à l'initial. Le solde passera de -976 millions € à -614 millions €.
Pour le budget initial 2024, le déficit s'établit à 993 millions €, ce qui représente un déficit important mais stable et maitrisé. Ce montant se révèle inférieur à la trajectoire budgétaire pluriannuelle qui l'estimait à 1,377 milliard €.
Pour élaborer ce budget, le Gouvernement s’est appuyé sur des prévisions estimant un taux d'inflation de 4,1 % et une croissance du PIB de 1,3%.
Au niveau des dépenses qui s’établissent à 14,6 milliards €, elles augmentent de 1,7 % par rapport à l’initial 2023 en raison principalement de l'indexation des salaires.
Le 22 septembre dernier, Moody's confirmait sa notation de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'échelle A2 avec une perspective stable.
Cela résulte du respect de balises budgétaires fixées par le Gouvernement à savoir notamment un coût des charges de la dette inférieures à 2% des recettes d'une part, un ratio dette/recettes inférieur à 100%, d’autre part.