La ministre des Droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles Bénédicte Linard a présidé ce lundi 19 septembre la Conférence interministérielle (CIM) Droits des femmes et cède aujourd’hui la présidence, après une année d’échanges et de travaux constructifs en faveur des droits des femmes, à Bart Somers, vice-ministre-président et ministre de l’Administration intérieure, de la Gouvernance publique, de l’Insertion civique et de l’Égalité des chances du Gouvernement flamand.
Deux grandes priorités figuraient à l’ordre du jour de la présidence de la ministre Linard: le soutien aux familles monoparentales et la lutte contre le sexisme dans la publicité.
« Travailler ensemble au sein de la CIM Droits des femmes, qui rassemble tous les niveaux de pouvoirs, permet de faire progresser les droits des femmes, en s’attaquant à des problématiques qui sont souvent à l’intersection de plusieurs compétences et niveaux de pouvoirs, et de mener des initiatives concrètes, novatrices et inspirantes qui font bouger les lignes. C’est en cela que la CIM Droits des femmes, créée en 2019 en début de législature avec Christie Morreale, Nawal Ben Hamou, Barbara Trachte et moi-même, reste un outil fondamental et efficace qui permet de faire le point sur ce qui existe déjà, ce qui peut être amélioré et ce qu’il reste à faire. Nous pouvons être fiers des avancées concrètes qui ont été dégagées au fil de ces travaux de la CIM Droits des femmes depuis sa création », souligne la présidente sortante Bénédicte Linard.
Le soutien aux familles monoparentales a particulièrement pris de l’importance dans le contexte économique difficile actuel. 80% de ces familles ont une femme à leur tête et elles courent un risque accru de précarité.
Il était dès lors essentiel que les membres de la CIM s’engagent à améliorer leur quotidien, par une série de mesures concrètes, notamment :
Au niveau du second thème, le sexisme dans la publicité, le travail effectué par les membres de la CIM Droits des femmes a permis d’aboutir à un large panel de mesures à différents niveaux de pouvoir.
La publicité contribue en effet à un environnement qui tolère et banalise le sexisme « ordinaire », les représentations sexuelles et les « femmes-objets ». Tout cela participe à une vision stéréotypée des rôles des hommes et des femmes dans notre société. Les annonceurs eux-mêmes ont déjà entamé la réflexion et réalisé des évolutions.
Parmi les mesures sur lesquelles s’est accordée la CIM, citons entre autres :
L’ensemble des mesures adoptées jusque-là par la CIM « Droits des femmes » continueront à alimenter la suite du travail entrepris entre les Ministres au cours des mois à venir, en parallèle des priorités de travail qui structureront la présidence du nouveau président Bart Somers après un premier travail de concertation entre les membres de la CIM.