Le jeudi 30 avril, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté différentes mesures pour soutenir les médias lourdement impactés par les conséquences de la crise du Covid-19, notamment suite à l’érosion des revenus publicitaires et la chute des ventes de journaux papiers.
Deux mesures liées à ce plan d’aide ont été concrétisées ce vendredi 17 juillet :
- La répartition du fonds d’urgence de 3 millions d’euros destiné aux médias ;
- L’approbation du cahier des charges établi en vue de concevoir, réaliser et diffuser une campagne de communication institutionnelle, de 1 320 000 euros.
Concernant le fonds d’urgence, la répartition des montants figure dans le tableau en pièce jointe. Elle a été réalisée en collaboration avec le Secrétariat général de l’audiovisuel et des médias (SGAM), avec l’appui de l’Inspection de la Culture et du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Elle tient compte des préjudices subis dans les limites de l’enveloppe budgétaire prévue et du principe d’équité entre les acteurs.
Sur la base de ces analyses, les indemnités se répartissent comme suit :
• Presse écrite :
o 12 dossiers ont été retenus sur base des critères définis ;
o L’enveloppe destinée à la presse écrite est 1 551 000 d’euros.
• Radio :
o 33 dossiers de demande ont été jugés recevables ;
o Le montant total de l’aide allouée aux radios est de 683.363 euros.
• Services télévisuels
o 14 dossiers ont été validés ;
o Le montant total de l’aide alloué aux télévisions est de 759.089,16 euros.
Concernant les télévisions locales, les différents dossiers rentrés laissaient apparaitre des différences non justifiables entre télévisions. Un montant forfaitaire de 21 000 euros par opérateur leur sera attribué. Le Gouvernement rappelle qu’outre cette indemnité, les télévisions locales ont bénéficié d’un versement anticipé de leurs subventions publiques. Ces versements anticipés représentent une enveloppe totale de 780 000 euros sur un budget annuel global de 12 400 000 euros consacré aux télévisions locales. Le Gouvernement s’engage par ailleurs à poursuivre leur accompagnement en matière de transition numérique et de renforcement des synergies entre elles et avec d’autres médias.
Plusieurs dossiers n’ont pas été retenus au moins pour une des raisons suivantes :
- Le siège du média n’est pas situé en Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Le média ne fait pas de l’information générale au sens de cette notion figurant dans la loi du 30 décembre 1963 relative à la reconnaissance et à la protection du titre de journaliste professionnel ;
- Le groupe dans lequel le média se situe bénéficie ou pourrait bénéficier d’une aide de
la Fédération ;
- Le média ne peut pas démontrer un préjudice subi.
Le Gouvernement a également approuvé le cahier des charges préalable au lancement d’une campagne de communication institutionnelle. Cette campagne sera déclinée sur différentes thématiques liées aux secteurs de la Fédération (culture, enseignement, sport, médias, mouvements de jeunesse, égalité des chances,…) avec pour objectif d’informer et rassurer les publics.
« Il était nécessaire d’aider les médias face aux conséquences de la crise du Covid-19 pour éviter des conséquences désastreuses sur l’emploi, les contenus rédactionnels et le pluralisme nau sein de notre paysage médiatique », conclut la ministre des Médias Bénédicte Linard.
Répartition du fonds d'urgence pour le soutien aux médias
Cabinet de Bénédicte LINARD
Nicolas Parent
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