Le gouvernement de la FWB augmente les moyens pour renforcer la visibilité de la ligne d’appel SOS Viol et renforcer son accessibilité

A l’initiative de la ministre des Droits des femmes, Bénédicte Linard, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de renouveler et d’augmenter de 70% la subvention attribuée par la ministre des Droits des femmes à l’asbl SOS VIOL, qui passe désormais de 70.000€ à 120.000€ par an.

A l’initiative de la ministre des Droits des femmes, Bénédicte Linard, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de renouveler et d’augmenter de 70% la subvention attribuée par la ministre des Droits des femmes à l’asbl SOS VIOL, qui passe désormais de 70.000€ à 120.000€ par an.

« Lutter contre les violences sexuelles est un axe prioritaire du Plan Droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Trop régulièrement, l’actualité nous rappelle que les agressions sexuelles sont une réalité pour un trop grand nombre de femmes et de jeunes filles. L’asbl SOS VIOL est l’un des maillons essentiels de la prise en charge des victimes. C’est pourquoi j’ai souhaité renforcer et pérenniser ses moyens pour lui permettre, d’une part, de mener des actions pour être encore plus visible auprès de celles qui en auraient besoin et, d’autre part, être encore plus accessible », indique Bénédicte Linard.

L’asbl SOS VIOL est un service agréé et subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2018 comme service d’aide aux victimes, auxquelles elle fournit tant une aide sociale que psychologique. Un service juridique et une ligne d’écoute gratuite (0800/98.100) sont aussi mis à la disposition des victimes de violence sexuelle.

L’asbl SOS VIOL dispose également d’un service de « tchat » en ligne depuis avril 2020, permettant aux victimes d’échanger gratuitement en ligne avec un ou une psychologue de façon anonyme.

L’augmentation du montant de la nouvelle convention via la ligne budgétaire « Droits des femmes » permettra de renforcer l’accessibilité de la ligne d’écoute, en augmentant le nombre de répondants pour limiter les temps d’attente et les appels sans réponse durant la couverture horaire. Elle permettra également de mettre en place des campagnes de visibilité vers des personnes plus vulnérables, notamment en développant un plan d’action spécifique vers certains publics (par exemple les personnes en situation de handicap, sans-abri...) qui ne connaissent pas encore ce numéro.

« Les missions remplies par SOS Viol sont importantes. Le nombre d’appels reçus est en constante augmentation, il est donc essentiel de soutenir et de renforcer cette ligne d’écoute pour que chaque personne victime de violences sexuelles ne soit pas seule, qu’elle puisse être entendue et accompagnée », conclut la ministre des droits des femmes.

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