32 projets visant à lutter contre les violences contre les femmes vont voir le jour en FWB

Pas moins de 32 projets verront le jour dans les prochains mois dans le cadre de deux appels à projets, l’un visant les violences contre les femmes et les filles dans un contexte de Covid, l’autre le harcèlement et le sexisme dans les médias. Ceux-ci ont été approuvés ce jeudi par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sur proposition de la Ministre du Droits des femmes Bénédicte Linard. Montant total : 468.000 euros.

Pas moins de 32 projets verront le jour dans les prochains mois dans le cadre de deux appels à projets, l’un visant les violences contre les femmes et les filles dans un contexte de Covid, l’autre le harcèlement et le sexisme dans les médias. Ceux-ci ont été approuvés ce jeudi par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, sur proposition de la Ministre du Droits des femmes Bénédicte Linard. Montant total : 468.000 euros.

La lutte contre les violences faites aux femmes et la lutte pour une meilleure représentation des femmes dans les médias sont deux points majeurs du Plan Droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les deux appels à projets lancés au mois de septembre et aujourd’hui finalisés en sont donc une première concrétisation.
Les projets ont été déposés par des associations, institutions, organisations travaillant sur ces questions et portent sur la sensibilisation, la prévention et la lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes, notamment dans la sphère médiatique.

  • 20 projets ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel  à projets « Violences contre les femmes et les filles dans un contexte post-Covid », pour un montant de 305.300 euros.  
  • 12 projets visant à lutter contre le sexisme et les violences faites aux femmes dans les médias (et notamment le cyberharcèlement) ont également été sélectionnés, pour un montant total de 163.100 euros. 

Parmi les projets qui verront le jour grâce à cette subvention, citons par exemple un projet de déconstruction des stéréotypes de genre, des ateliers d’auto-défense féministes, ainsi que de plusieurs projets de formation dont une formation pour faire face au cyber-harcèlement pour étudiantes, au sein d’une haute école de la Fédération Wallonie Bruxelles. 

« Quotidiennement, des femmes journalistes, politiques ou tout simplement engagées sont harcelées sur les réseaux sociaux dans le but de les faire taire. La récente inculpation suite au harcèlement de nombreuses journalistes féminines est un bon signal, mais le travail doit se poursuivre. Les violences conjugales et intrafamiliales ont également augmenté ces derniers mois, exacerbées par le confinement. Nous devons agir à tous les niveaux et construire des solutions concrètes et durables pour venir en aide aux victimes de violences : il ne s'agit pas uniquement d'agir après que les violences aient eu lieu mais aussi de faire en sorte qu'elles n'arrivent », conclut Bénédicte Linard.
 

Retour aux communiqués de presse